9 mars 2019
oculaire destin
Lentement l'étoile s'efface de ma vue
par derrière le globe où tout se joue nocturne
je patiente mes jours de fortune ambiguë
à miser sur mon sort son destin taciturne
Vaine imagination se perd ce qui est beau
de l’œuvre composite à l'art en perspective
les yeux à l'agonie ils creusent le réseau
je ne vois que le vague et toute sa déclive
Qu'on m'abstrait du désert, des feux de l'astre noir
étancher ma détresse et m'offrir de l'espoir
de vous voir vous espère en veillant l'expectance.
A la brume asservi je me voudrais surseoir
puis retrouver la vie, la rime à l'abondance
recomposer mes yeux, ne serait-ce qu'un soir.
Gérard ''Artal'' Hartalrich
Cersay – Val en Vignes (mars 2019)
Poème protégé .
Où l’art se plagie l’œil y découvre le faux
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