3 mars 2019
Les soupirs du silence.
je jouis aisément au débit de mes vers.
sensible à ce qui germe en rimes délectables
absent du temps sonné à l’heure des convers
j’aspire être poète aux règles mesurables
Tout portant ma pensée déliée de l’écrit
dispos pourvoir aux fins d’asservir le poème
en fond d’intimité d’un couchant qui nourrit
les soupirs du silence à ces mots que l’on sème.
Fusion des nuances se forment les accords
la mélodie naissante au bonheur de l’aède
après tant de sanglots, de peines et remords
pour venir m’enivrer certifiant le remède.
L’épreuve a fait ma vie, déboires et dépit
sans perdre le repaire en solitude noire
tout épuisé d’orgueil mais de bon acabit
l’appel à vocation à verni l’écritoire.
Gérard ‘’Artal’’ Hartalrich
Cersay – Val en Vignes juin 2018
Publicité
Commentaires